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Let There Be Shum (2023)
Lisa Strauss & Anastasia Rizikov

23min   |   We Make Shum
Julien Hanck (director)
Safran Lecuivre (DOP)
Arpeggio Films
 

Lysa est une violoncelliste russe qui se produit dans le cabaret du G.A.N.G à Paris au début des années 2050. Ce lieu
à la réputation douteuse est majoritairement peuplé d’hommes désargentés qui tentent de s’oublier dans les vapeurs des alcools asiatiques et des cigares de mauvaise qualité qui jonchent le zinc du bar. Alors qu’un soir, assise à même le bar avec son instrument, elle entame un air
particulièrement envoûtant, le silence se fait dans le bar, habituellement bruyant. Nastya, jeune musicienne ukrainienne ayant fuit son pays assiste à cet intense moment de musique avec hébétude, elle n’en revient pas qu’une musicienne de la patrie adverse sache manier aussi
adroitement l’archet et les sentiments de son public. Comme hypnotisée par les sons qu’elle entend, elle va peu à peu
reposer son verre et marcher lentement en direction du vieux piano désaccordé, laissant s’égrenner quelques anciens
accords pour accompagner son alter ego. Soudain, l’impossible se produit et les deux musiciennes se retrouvent
comme transfigurées dans une réalité parallèle, appartenant à un autre temps. Les vieilles frusques dans lesquelles elles
se traînaient sont désormais devenues des combinaisons d’un rouge lumineux. Les lampes tremblotantes du cabaret
ont laissé place à de puissants  projecteurs qui envoient leurs rayons au rythme d’un mouvement perpétuel du violoncelle, ponctué par les coups de tonnerre d’un piano tellurique. A la
fin de cet épisode fantasmé, on retrouve le cabaret tard dans la nuit, à l’heure où les yeux revolver deviennent caresses et
où une allégorie de l’autorité vient rôder près du duo de musiciennes...

© 2025 By Arpeggio Films

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